l'Arrivage

Voilà deux ans que le verdict était tomber, Eléonore n'avait plus revu sa mère depuis la mort de sa soeur, son père était venu la voir plusieurs fois au début mais n'avait pu supporter de voir sa fille enchainé tel un animal. Plus rien ne retenait la vie de la demoiselle, elle avait tout perdu sa sœur sa mère son père , elle était certaines que même les professeurs et ses anciens amis lui avait tourner le dos. Sa baguette avait été enlever par son père quand il l'avait livrer, examiner attentivement le ministère c'était pencher sur les derniers sort lancer, un simple sort pour empêcher de bouger, et un sort récité en japonais. Ce qui avait assez étonné le père de famille déclarant que sa fille n'a jamais apprit un seul mot de japonais, que c'était absurde.
Le livre fut découvert, mais la page arracher c'était envoler par le vent, étant un livre assez rare sa condamnation prit plusieurs jours, pour ensuite entendre qu'elle serait privé de liberté à tout jamais.

La prison fermé ne pouvait la retenir, enfermé dans une salle du ministère elle resta attacher tel un animal, ce qu'elle était plus ou moins, aucune fenêtre , aucune lumière plongé dans un pénombre totale, perdant la notion du temps, pleurant dans sa solitude quand enfin quelqu'un entra pour l'emmener... peureuse elle n'osa sortir c'est avec force qu'on la força à quitte le lieu. Une longue route l'attendait , on lui avait mi un bandeau devant les yeux pour ne pas l'effrayer, et pour qu'elle s'habitue à sentir de nouveau l'air , le vent, le bruit ce qui était déjà difficile.
Mais le voyage ne fut pas aussi calme, en effet quand les gardiens ont juger qu'elle pouvait enfin regarder la lumière lui fit mal au yeux, se débattant avec ferveur elle croisa son reflet sur une bouteille accrocher à la ceinture d'un gardien... Rugissant comme une folle , elle tira plus fortement mordant et faisant de nouvelles victime, de nouveau enfermé dans un cage fait de fortune, quelqu'un avait été appelé pour l'emmener jusqu'à Azkaban.

C'était donc dans une petite cage que Eliona attendait s'habituant de plus en plus à la vie à la "surface" qu'elle pouvait observer à travers ses barreaux... Une longue chaine avait été accrocher à chaque bras et à son cou... son regard observait les gardes qui pasait et la regardait tel un animal de foire, grognant à chaque passage et griffant et mordant les personnes qui ont osé s'approcher.

Il ne lui restait plus beaucoup de voyage à faire mais aucun Auror voulait s'en occupé, " c'est à Azkaban qu'elle s'appartient qu'ils viennent la cherché!" Elle passa trois jour dans cette cage, nourrit de loin en faisant léviter la nourriture, il faut dire que depuis qu'on la vu mâchouiller ce qui devait être un doigt aucun s'approchait... C'est donc après trois levé de soleil qu'elle vit quelqu'un s'approcher d'une trop grande assurance.

La vie à Azkaban était, il fallait l'avouer, plus agréable quand on n'était pas prisonnier. Adrien, en usurpant l'identité de la directrice avait hérité d'un bureau et d'une chambre, bien plus confortable que la cellule où il était avant et avec une belle vue vers l'extérieur d'Azkaban. Quand il ne travaillait pas, et il ne travaillait pas beaucoup, il aimait profiter de l'air frais auquel on ne pouvait avoir accès depuis les cellules. Ça faisait plusieurs jours que, suivant ce rituel, il avait constaté que quelque chose trainait sur le chemin menant aux barques qui déposaient les détenus. Il n'y avait la première fois pas fait beaucoup attention mais, le retrouvant tout les jours, il commença à s'y intéresser. C'était une cage, contenant une personne qui s'agitait dès que quelqu'un passait à proximité. Ce n'était normalement pas dans les attributions de la directrice, c'est-à-dire lui, de s'inquiéter du transfert des nouveaux arrivants en cellule. D'ailleurs, de qui était-ce le rôle? Le chemin de croix ne faisait pas partie d'une des quatre parties d'Azkaban et Adrien ne pensait pas qu'il existait des personnes attachées uniquement à ce passage. Il lui suffirait bien sûr d'ordonner à Gabriel, le petit toutou obéissant de la directrice, qu'il appréciait un peu plus depuis que c'était dans sa main qu'il mangeait, de s'occuper de ça, mais il ne s'en souciait pas assez pour se déranger à lui en parler. Et, bien sûr, il fallut que le chef des geôliers ne soient pas dans le coin au moment où il décida qu'il fallait faire quelque chose, avant que l'odeur d'un cadavre pourri n'arrive jusqu'à sa fenêtre.

La personne enfermée pourrait presque croire qu'elle avait de la chance, Adrien était de bonne humeur. Sa bouteille de polynectar était vide au matin et il était allé chercher le plus important important ingrédient, un morceau de la directrice. Il en avait profité pour honorer comme il se devait sa captive avant de reprendre apparence féminine et était donc plus détendu qu'à l'accoutumée. Il prit de quoi s'habiller dans l'armoire de la substituée.Il trouva une robe des sorcière moulante, et jaune, la demoiselle semblant avoir fait de cette couleur la prédominante de sa garde-robe et l'enfila. Il se noua aussi un foulard jaune dans sa longue chevelure rouge, une habitude de la directrice qu'il devait bien singer.

Adrien sortit donc du bureau, puis du bâtiment pour finalement arriver au chemin qui était le dernier qu'empruntaient généralement les prisonniers avant d'être enfermés à vie. Il arriva devant la cage abandonnée qui contenait une jeune fille. Elle ne semblait pas si effrayante, même vue de près, mais le sorcier savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Il offrit un sourire sarcastique à la détenue.

"Tu as obtenu une cellule en plein air ou personne ne veut partager une cellule avec toi?"

Adrien n'allait pas juste lui dire qu'il ne savait pas ce qu'elle faisait là, il espérait obtenir réponse en réaction de sa moquerie. Il regarda un peu à gauche et à droite, mais ne trouva rien pour s'assoir. Ne pouvant poser ses jolies fesses, il ne lui restait qu'à rester debout.