Nudité et succube ne font pas bon ménage.

Une belle jeune femme, blonde, les yeux écarlate et les courbes sensuelles venait de prendre faction pres de ma cellule. J'y étais seule pour l'instant et ses regards étaient legerement intrigué, mais bien souvent indiférent. Elle me passionnait, sa démarche, son odeur, ses gestes, on aurait dit que cette femme faisait absolument tout de maniere séductrice et provocante.
Je n'étais pas une idiote et je savais pertinament que les gardiens remplacant les monstrueux détraqueurs étaient tout aussi monstrueux qu'eux. Ils venaient, d'apres les racontards publiques, droit des enfers et representaient une caste de démon s'emmerdant gravement et voulant jouer un peu dans le monde des humains.
Mais une chose me turlupina, ma gardienne restait assez loin de nos cellules, elle semblait coquette et tres propre sur elle, moi par contre je faisais presque peur. Mes cheveux avaient prit une teinte grise et ma peau blanche était maintenant souillé de crasse jusqu'aux genoux. On nous retirait nos chaussures pour éviter de se pendre avec les lacets, mais marcher pied nu n'était pas non plus une cure. Ce qui fut la clé de mon salut était mon regard.
Albinos, j'avais l'oeil rouge et ce regard profond attira celui de la belle blonde en faction, elle me lanca un sourire que je ne comprenais qu'a moitier avant de s'approcher de moi. Je ne doutais pas qu'elle était succube et que c'était son heure ou l'envie de se mettre une petite vierge sous la dent était la plus forte. Je pense qu'elle m'avait sentie depuis longtemps mais qu'elle ne savait pas qui j'étais. C'est surement mon regard qui la braqua vers moi.
Sa démarche était des plus captivante, mais son mouvement de recul devant la puanteur de ma cellule et donc mon odeur me fit battre le rouge aux joues. Je n'étais pas puante de choix, j'aimais a etre propre et bien soigné, je ne supportais de vivre dans cette crasse noséabonde que parce que je ne pouvais esperer mieux, au contraire, je vivais en plein courrant d'air, le graillon masquait souvent l'odeur d'escrement et d'urine de mes voisins depuis longtemps lobotomisé par les fétraqueurs.
Elle me passa la chaine au coup avant d'ouvrir ma porte et de me tirer vers les douches sans un mot. Une fois que je fus dans la salle nue au carrelage blanc, elle ferma la porte et la verouilla normalement et magiquement avant de me retirer mes chaines et ma tunique de maniere brusque en me donnant l'ordre de me laver.

Je ne fus que trop heureuse de lui obéir, je me saisis d'une fleur de douche et d'une savonnette avant de laisser l'eau glacé couler sur mon corps et le rougir. Je sentais bon le savon, je pouvais enfin laver mes cheveux et mon corps souillé de crasse et de la puanteur de nos cellules. Je sentis le regard de ma gardienne, elle était assez belle pour pouvoir esperer me prendre sans se faire briser la nuque par mes soins. J'en étais a deux depuis mon incarsération, j'ai jamais aimé que l'on me force a baiser, surtout que je n'ai jamais baisé.
Nue, sous l'eau de plus en plus chaude, je me délassait et je me surprit meme a chantonner, ignorant completement la succube qui m'avait mené ici pour assouvir ses apétits charnels réputé insaciable.

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’Eris avait été assignée à une bien morne et triste tâche : surveiller les geôles de l’aile nord D’Azkaban. Certes, la tâche en elle-même était simple, simpliste même, dérisoire pour une démone de sa capacité et de sa volonté, mais cela faisait partie du contrat et malgré son envie furieuse de sortir prendre l’air, voir le monde et quitter cette prison où la luxure était mise de côté, comme délaissée par les prisonniers, elle devait rester là à contempler de son œil sanglant morne sous la fatigue et l’ennui.

Eris ne s’asseyait pas, ne bougeait pas, soupirait à peine et respirait faiblement, elle semblait avoir en horreur ces murs pouilleux, ces odeurs nauséabondes de prisonniers sales et puants. Les odeurs putrides des repas pourris dans un coin se mélangeant aux autres lui donnaient la migraine, lui faisaient se cacher le nez, espérer qu’on retrouverait bientôt la charogne qui diffusait à la manière d’une plante brûlée sa fétide odeur dans toute l’aile.

D’un calme sans égal, la succube passa devant une cellule remplie de jeunes sorciers qui semblaient encore être enfants et plissa doucement les yeux, leur accordant un sourire bienveillant, comme attirée par leurs airs innocents. Ces âmes pures, ou presque innocentes ne s’accordaient absolument pas avec les corps souillés qu’on leur avait laissé, et c’était là le plus grand défaut que trouvait Eris à la prison : le manque de considération pour les gardiens et leur amusement, leur plaisir visuel.

Lentement, paisiblement, la succube blonde laissa son regard parcourir l’amas de loques qui se tenait devant elle et buta un instant sur un regard. Rouge, braise, sanguinolent, suppliant et captivant, un regard presque démoniaque. Comme attirée par ses semblables, la succube eut un fin sourire et pénétra dans la cage, son trousseau de clef à la main, lançant des regards assez intimidants aux prisonniers pour qu’ils restent là, immobiles, à ne rien dire, ne rien oser faire. Sans un mot, elle attacha la jeune fille pâle comme la lune à une grosse chaîne qu’elle tira jusqu’en dehors de la prison, la refermant soigneusement.

L’odeur de cette jeune fille était enivrante, un mélange de dégoût et d’envie saisissait Eris lorsqu’elle portait vaguement son nez proche de sa personne. Son instinct et son hésitation, l’innocence dont elle faisait preuve dans sa façon de déambuler lui disaient
qu’elle était vierge, et à ses yeux pure. Elle la poussa dans les douches, arrachant sans aucune affection particulière ses loques pour la pousser dans la douche et eut un sourire, lui lançant un savon et une brosse. C’était l’heure de la douche.

La succube se posta en face de sa captive, sur un tabouret branlant, les bras croisés. Elle l’observait en silence, un léger sourire sur les lèvres. Peu à peu, alors qu’elle se laissait aller sous l’eau qui coulait à flot, son odeur naturelle revenait à plein poumon dans le corps d’Eris, et celle-ci se surprit même à se lécher les lèvres, la fixant intensément, se demandant un instant même si elle n’aurait pas d’ennui en se laissant aller comme ça, à ses instincts, à ses envies.

Sans un bruit aucun, la gardienne laissa tomber ses vêtements au sol et approcha doucement de sa captive, le regard doux, pour ne pas l’effrayer.

« Dis-moi… ça ne te dérange pas que je partage ta douche ? Je n’ai pas vraiment de temps à moi… et autant profiter d’une eau collective, surtout que je n’aurai pas l’occasion de me laver avant un moment je pense. »

La succube approcha sans attendre de réponse et se figea à quelques centimètres de la prisonnière, son doux visage de tentatrice affichant un regard calme, posé bien que pénétrant.

Je me prélacais, prenant une douche qui depuis trop longtemps me faisais défaut. Mon corps devenait de plus en plus pale et dégageait une odeur envoutante de savon et de mon musc féminin encore présent entre mes cuisses. Je n'étais pas une perverse, loin de la, mais le fait de porter ces vareuses crasseuses et ces culotte irritante sans le moindre sous vetement me donnait des démangeaisons trop mal placé et qui, la plupart du temps, s'assouvissaient pendant que je marchais.
Mais je n'avais pas honte. Ayant completement oublié ma gardienne, je me laissais aller, caressant sensuellement mes molets et mes petits pieds de danseuse. Je me caressais de maniere tres suggestive sans m'en rendre vraiment compte. J'étais dans mon monde, la piece était luxuieuse, les robinet en ivoire incrusté d'or, mes deux balleurs dans le rangement a voté du savon. J'étais dans ma salle de bain, prenant ma douche seule apres une journée éreintante...
Mais la voix douce et tranquille de ma gardienne me ramena a la réalité triste et froide, les robinets et le luxe s'enfuirent, laissant place a une salle entierement carrelé de blanc et des robinets tacheté de rouille. Seul luxe pour ma vue, un corps de femme nu. Un corps comme je n'en avais jamais vue, j'avais moi meme un tres beau corps, je ne me le cachais pas. Mais ce corps, rendait mon reflet bien pale et bien laid. Elle avait des seins assez imposant pour ne pas pouvoir tenir dans la main mais suffisament petit pour ne pas pendre de maniere laide et peu engageante. Son corps était parfait!

Mais plus que ca, elle dégageait une sorte d'aura, j'avais comprit des le départ que ce n'était pas une véritable humaine, j'avais conclu qu'elle devait avoir un sang melé a quelconque créature, loin de me douter que j'avais l'incarnation du péché originel. Son odeur et sa voix me charmaient alors que son corps m'excitait, moi, la femme au coeur de glace et a la froideur de l'acier j'étais en train de rougir en détaillant les fines courbes sinueuses de son corps divin. Prenant ma réserve habituelle en chassant toutes les idées salaces de ce que nous pourrions faire toute les deux, je lui souriais tendrement et parlais avec une voix provocatrice -mais attention dans le sens sexuel du terme.

Je n'ai pas d'avis a donner ô créature divine, je ne suis qu'une pale prisoniere, mon consentement ne compte pas dans vos choix. Je vous laverais en espérant satisfaire vos désirs de propreté, je suis votre obligée.

Sans attendre, je me mis a la caresser de mon corps savoneux, faisant glisser mes seins contre son bras. Dans ma tete j'avais deux idées qui se disputaient, la premiere, me servir d'elle et de mon corps pour acheter un ticket de sortie, la seconde, tout faire pour que cette femme me prenne et me garde dans ses appartements pour user et abuser de moi quand bon lui semblera. L'une comme l'autre, les idées étaient aléchante, meme si je me doutais que la seconde ne venait pas vraiment de moi, elle réstait des plus envisageable, apres tout, vivre dans la charmbre de cette femme serait un peu comme ma liberté, mais en plus j'aurais une amante fort belle et, je ne le savais pas encore, monstrueusement expérimenté.
J'étais rouge et je me surpris a venir caresser l'intimité bouillante de l'infernale gardienne en faisant mousser le savon dans ma main. Je ne me reconnaissais plus, je n'avais pourtant rien d'une chaudasse, mais cette femme m'excitait, elle avait ce quelque chose qui faisait battre mon coeur et perdre toute les inhibitions que ma disciplines avaient placé devant le péché de chair. Si ca continuait, j'allais vraiment faire une connerie.

Je la lavais avec douceur et minutie, comme si j'étais son amante, caressant son corps avec chaque parcelles du mien pour lui donner plaisir propreté. Mais une envie me prit, je ne savais pas d'ou elle venait ni comment elle était arrivé jusqu'a percer ma résolution de me tirer de ce trou a rat. Je m'arretais de la laver, laissant l'eau couler sur nous avant de lui dire, timide et rougissante comme une pucelle:

Permettez Maitresse?

Je commencais a la lecher, sans attendre son consentement, je retirais l'eau de sa nuque avec douceur, je voulais la laver de ma langue!! Mais qu'est ce que c'est que ce bordel, jamais je n'aurais pensé a ca en temps normal! Mais en temps normal je ne me douchais qu'avec des détenues crade, loin de m'excité et sous un jet different du mien. Ici c'était tout le contraire, elle était belle, sentait bon, se douchais contre moi et me laissais un regard de braise irradiant de vie et de désir interdit. Je pouvais donc accuser la nouveauté de la situation pour mon comportement, j'étais loin d'imaginer que c'était cette délicieuse odeur de lavande et de romarin, chere a mon coeur, qui me donnait ses envies perverse.
Rouge de honte et de gene, je commencais a lecher timidement sa poitrine avant de caresser la mienne avec l'eau de la douche, glissant subtilement la poire entre mes cuisses pour offrir le spectacle de mon plaisir solitaire a la femme que je léchais. Bizarrement, je voulais l'exciter et la forcer a me faire des choses alors que j'avais défendu ma virginité bec et ongle pendant toutes ces années....

Devant l'air surpris de sa captive, Eris étira son visage parfait d'un sourire touchant, réconfortant. Cette petite pouvait être mignonne, aussi sanguinaire fût-elle pour avoir atterrit ici. Lorsqu'elle ouvrit enfin la bouche, après avoir passé un moment à la fixer, sans un mot, rougissant par delà sa pâleur, elle tira un sourire plus large encore à la succube. Que cette petite pouvait être bien élevée pour la vénérer ainsi sans qu'elle lui eût demander!

Ce qui la surprit plus, ce fut sa réaction immédiate. Elle s'était attendu à de l'hésitation, mais pas à des caresses, et encore moins de cette douceur, de ce tact-là. Lentement, elle laissa sa main aller dans les cheveux d'Eva, la caressant comme un petit animal qu'on félicite pour sa vivacité d'esprit, son obéissance. Les lèvres charnues d'Eris se baissèrent pour embrasser le sommet de sa tête dans un geste profondément attendri. Elle n'était pas un monstre, elle avait des émotions tout de même! Aussi démone fut-elle, elle n'eut pas la force de repousser la petite lorsqu'elle glissa une main indiscrète sur son intimité nue. Elle n'en avait pas l'envie non plus à vrai dire, et se contenta de lui lancer un regard sévère.

Désorientée, c'était l'adjectif qui convenait. Cette petite Eva la désorientait de tant de facette en une seule fois. Celle qui avait attiré son regard par ses yeux et sa posture la rendaient désormais perplexe, et lorsqu'elle lui demanda une permission, ce fut sans réfléchir qu'elle y répondit. A sa grande surprise Eva commença à l'embrasser dans le cou... ou plutôt, à la lécher. Ouvrant de grands yeux, la démone la laissa cependant faire, se demandant bien ce qui pouvait passer par la tête de cette ingénue.

Lorsqu'elle commença à lécher sa poitrine, Eris ne put réprimer un soupir... de soulagement. Il lui en fallait bien plus pour lui procurer ne serait-ce qu'une once de plaisir, mais les intention de sa captive étaient au moins claires à présent. Elle la poussa très doucement, la collant dos au mur et détacha sa chevelure blonde pour la faire tomber en cascade sur ses épaules.

"Allons, as-tu vraiment besoin de cela..."

Un fin sourire, joueur, s'étala sur ses lèvres et d'un geste sec mais doux, elle raccrocha le pommeau de douche en hauteur, offrant de nouveau une pluie tiède à Eva. La succube passa sa main bouillante le long du ventre d'Eva et eut un petit gloussement approbateur, rapprochant son visage pour embrasser son pubis de jeune vierge, le regard provocateur.

"Je pense que tu préfèreras ceci à ce pommeau sale très chère..."

Sans prévenir, elle entra un doigt en Eva, caressant très doucement son mont de vénus de son pouce, restant toujours calme et tendre. Elle se releva, face à elle, et saisit de sa main libre son visage pour l'embrasser tendrement, liant sa langue avec la sienne en soufflant sur son visage l'air chaud qui emplissait ses poumons. Son doigt se fit plus pervers, son pouce glissa doucement sur son petit bouton de chair pour le torturer, tirant un bref mais bien visible sourire sadique à la démone.

Eris recula doucement son visage et caressa la tête de sa captive, un air compatissant sur le visage. Elle se demandait silencieusement si elle ne lui avait pas fait mal mais continuait ses caresses, osant même glisser un second doigt en elle sans attendre plus de demande de sa part...